Voici quelques lignes extraites du livret édité le 17/04/2010 à l’occasion du 65ème anniversaire de la libération du camp de Ravensbrück :
" Si j’ai survécu je le dois à coup sûr au hasard, ensuite à la colère, à la volonté de dévoiler ces crimes et, enfin à la coalition de l’amitié, car j’avais perdu le désir viscéral de vivre......
"Le groupe donnait à chacun une infime protection (manger son pain sans qu’on vous l’arrache, retrouver la nuit le même coin de grabat), mais il donnait aussi une sollicitude amicale indispensable à la survie.
" Sans elle, il ne restait que le désespoir, c’est à dire la mort."
Germaine TILLON 24 588 RAVENSBRÜCK